Impôts locaux à Cergy : + 10 %
La mauvaise surprise de la rentrée : chacun d’entre nous reçoit sa feuille d’impôts locaux, le cadeau de rentrée de nos élus PS.
L’année dernière, D. Lefebvre et ses amis augmentaient brutalement nos impôts locaux, quelques mois après avoir été réélus – sans l’avoir annoncé, bien sûr.
Voici maintenant le moment de payer la note. L’augmentation finale de nos impôts locaux (décidés par les seuls élus PS) est de 10 % : nous allons payer en moyenne de 40 à 70 euros de plus par ménage. Et pour quels services publics en plus ?
Le matraquage fiscal est concentré sur certains quartiers et sur les classes moyennes sanctionnées pour ne pas avoir assez voté pour le maire l’année dernière.
Ainsi, nous payons chaque année de plus en plus cher les ratages de la politique municipale (tous les tarifs des services municipaux augmentent), en premier lieu, le pari de la spéculation immobilière réalisé par D. Lefebvre pour trouver des recettes fiscales. C’est un échec complet : les promoteurs partent, c’est aux Cergyssois de payer !
Rappelons que pour éviter l’augmentation des impôts, les élus de l’opposition avaient proposé de diviser par deux les 500 000€ d’indemnités que s’octroient les élus PS de la ville. Citons à ce propos Bertrand Delanoë, un de leurs maîtres à penser : « les électeurs n’ont plus le sentiment d’être notre principale préoccupation. Ce processus lourd rappelle les dérives de la SFIO : des phénomènes de clientélisme en interne, des votes pas forcément clairs, une paresse intellectuelle. »
Pourtant, il y a des solutions. Il faudrait d’abord s’intéresser enfin sérieusement au développement économique, « en panne » à Cergy depuis des années : face à la Plaine St-Denis, à la boucle de Gennevilliers, à Nanterre et ailleurs, sans parler de Roissy, Cergy ne « fait plus le poids ». D’ailleurs, avec des infrastructures (RER, autoroute) constamment saturées, comment faire venir des investisseurs et des emplois ? Il faut investir massivement dans ce domaine !
Il faut aussi créer des logements plus diversifiés, dans une optique moins clientéliste et communautariste. Chaque famille doit pouvoir trouver à se loger dans notre ville, on en est loin. Il faut encore négocier avec l’Etat, pour recréer un vrai partenariat disparu avec la liquidation de l’EPA en 2003 ; mais là, D. Lefebvre, acharné à faire de Sarkozy le responsable de tous ses échecs, tourne le dos à tout dialogue constructif avec l’Etat, qui permettrait de soulager nos impôts locaux excessifs.
La Ville doit aussi renouer le dialogue avec les commerçants et les artisans, pour dynamiser la fréquentation et le chiffre d’affaires, créateur d’emplois. Ne parlons plus des Trois-Fontaines, à l’abandon depuis l’échec du projet pharaonique de notre roi du béton qui avait réussi à se mettre à dos presque toutes les parties concernées.
Cette tribune est trop courte pour développer toutes nos propositions. Avant tout, il faut restaurer à Cergy une véritable vie démocratique et citoyenne !
Augmentation des impôts, hausse des tarifs municipaux, transports en commun qui ne fonctionnent pas, absence d’ambition culturelle pour la ville, développement économique en panne… Comme chaque année la rentrée à Cergy apporte son lot de mauvaises nouvelles !